• Ce jour-là, le 15 août 1193, Philippe Auguste quitte la chambre conjugale pendant la nuit de noce et décide de demander l'annulation du mariage célébré la veille. 

    Personne ne saura jamais pourquoi !

    L'histoire avait bien commencé pourtant : Quelques mois plus tôt, il avait décidé de se remarier afin d'avoir un deuxième fils pour assurer la continuité de la dynastie des Capétiens. Après une sélection  sévère, son choix s'était porté sur Ingeburge, fille de Valdemar 1er,  roi du Danemark.
    Ingeburge avait toutes les qualités : elle était jolie, avait 18 ans, une belle dot, et ce mariage assurait à Philippe une alliance essentielle pour la sécurité du royaume de France.

    Pourtant, au cours de la première nuit passée avec elle, il prend la décision irréversible de la répudier en demandant l'annulation du mariage célébré la veille. Et, en attendant, il la confine dans un couvent.

    Les évêques de France acceptèrent d'annuler le mariage, mais le pape refusa. Philippe Auguste tint bon et tenta de mettre l'Eglise devant le fait accompli en se mariant avec une autre femme. Quatre Conciles furent consacrés à la question. Après le deuxième Concile, le pape excommunia Philippe Auguste et menaça d'étendre l'excommunication à tout le royaume de France. Philippe céda sur le moment mais relança quelques années plus tard la demande d'annulation.

    La guérilla juridique durera 18 ans. Philippe Auguste perdra cette bataille et réintégrera finalement Ingeburge  dans son statut de reine de France. Mais pas dans son statut d'épouse : elle finira sa vie dans un couvent.

    Qu'est-ce qu'elle a bien pu lui faire, grands Dieux, pour qu'en quelques instants, en pleine nuit de noces, il décide de s'en aller et de ne plus jamais la revoir sans jamais donner la moindre raison, ni à ses proches, ni à l'Eglise ? Il aurait pu la cantonner à un rôle purement protocolaire. Mais non ! Il ne voulait pas avoir d'enfant d'elle, il ne voulait même pas la toucher, même pas la voir !  La raison officielle de la demande d'annulation du mariage était la découverte d'un lointain lien de parenté entre eux et en conséquence la non-consommation du mariage. Motif, bidon évidemment, refusé par le pape ! Et puis quoi ? Il aurait découvert ce lointain lien de parenté pendant sa nuit de noces juste avant de s'allonger auprès de la jeune mariée ??? Et cette jeune mariée qui, pendant ses interminables années de couvent, ne dira jamais un mot de ce qui a pu se passer dans la chambre ce soir-là !

    Les raisons de cette répulsion et de cette haine soudaine et totale d'un homme pour une femme (d'un roi pour une reine) resteront à jamais une énigme .

     

    Mais qu'a donc fait Ingeburge  à Philippe Auguste?


  •  

    Tu es Tunisien, Algérien, Tchétchène. Et comme tu es musulman intégriste, tu es persécuté dans ton pays et tu cherches à te réfugier  dans un pays tiers. Un pays musulman ? Mais non ! Il te refuserait l'asile et, pire, il te renverrait dans ton pays. Tu demandes donc refuge à un pays de Kouffars. Et tu leur reproches ensuite d'être Kouffars ???
    Où est la logique, dans tout ça ?


     

    Toi, ma chérie, tu étais en Syrie mariée à un djihadiste parti faire le djihad avec Daech. Tu as été capturée par les Kurdes. Rapatriée en France, comme tu n’as pas la nationalité française et que l’enquête de personnalité a montré que tu es très radicalisée, on décide de t’envoyer vers ton pays de naissance l’Algérie. Et là, tu pleures, tu cries, tu convoques le ban et l’arrière-ban des associations musulmanes pour dénoncer cette horreur ! Donc si je comprends bien, pour une musulmane très croyante et très pratiquante, le pays de Kouffars qu’est la France est le paradis sur terre et l’Algérie l’enfer ???
    Où est la logique, dans tout ça ?


      

    Et toi, l’ami footballeur, on savait que tu fréquentais la racaille et même que tu les aidais à racketter tes coéquipiers franco-français. Mais on était traité de raciste si on te le rappelait. On savait que tu avais parlé de "pays de cœur" en parlant de l’Algérie et de "pays raciste" en parlant de la France. Mais on était traité d'islamophobe si on te le rappelait. On savait que tu traitais de minables les buteurs franco-français de l’équipe de France et de raciste le sélectionneur. Mais on était raciste si on te le rappelait.

    Aujourd’hui, confortablement installé dans un autre "pays de cœur", tu valides le massacre de plus de 1300 civils, femmes, vieillards et enfants juifs dont de nombreux Français ! Mais je suppose que sont des islamophobes et des racistes ceux qui pensent que, décidemment, la France n'est vraiment pas ton "pays de cœur".

    Où est la logique, dans tout ça ?


     

     

     

     

     


  • Certains se demandent où sont passés les indignés professionnels, les redresseurs de tort, les robins des bois autoproclamés. On ne sait pas, ils doivent être occupés ailleurs. On dit aussi  qu'ils ont peur des réseaux sociaux. Ah oui, peut-être ! 

    Et cette fameuse "immense majorité de gens pacifiques" ? Où est-elle ? Cette américaine nous dit où elle est ! 

     


  • Pour faire cesser la guerre israélo-palestinienne, il faut négocier avec le Hamas. C'est ce que disent beaucoup de gens dans le monde.

    Et en effet, les statuts du Hamas proposent une voie de sortie de crise.  Je vous mets ci-après l'extrait des statuts qui évoque la solution en question.  Si vous n'avez pas envie de vous tapez ce document, je vous en donne un résumé :

    Selon le Hamas, la Palestine est une terre islamique qui appartient à tous les musulmans passés, actuels et futurs (et ce jusqu'au jour de la résurrection).

    Pour céder le moindre cm² de la Palestine, il faut donc obligatoirement l'accord de :

    - de toutes les générations de musulmans ayant vécu dans le passé

    - de tous les musulmans vivant actuellement 

    - de toutes les générations futures de musulmans (jusqu'au jour de la  Résurrection) 

    En conséquence, à défaut de l'accord express, dûment signé et paraphé, de tous ces braves gens passés, présents et à venir,  il ne sera pas possible de céder le moindre cm² de la Palestine aux Juifs.

    En conclusion, la sortie de crise ne peut être QUE LA DISSOLUTION de l'Etat d'ISRAEL et le DEPART de TOUS LES JUIFS. 

    Ceci est, en résumé,  la proposition de paix du Hamas.

     


     

     

    Petite contribution à la paix en Palestine


  • Salut, ami libraire

    A mon ami (petit) libraire

    Je t’aime bien, tu le sais. Parce que tu fais un beau métier, vraiment.  Un métier que j’aurais bien aimé faire moi aussi. Mais bon, maintenant, il est trop tard pour moi, peut-être dans une autre vie… !

    Ce qui m’a toujours plu dans ton métier, c’est qu’on a vraiment l’impression que vous avez le beurre, l’argent du beurre ET le sourire de la crémière. Tu vois ce que je veux dire ?

    Le beurre, c’est le statut d’indépendant, d’entrepreneur avec tout ce que cela implique : être libre dans sa vie professionnelle, avoir le pouvoir de décider en dernier ressort, avoir la possibilité de gérer les choses comme on veut sans être obligé de les soumettre à une autorité hiérarchique. Ca, c’est vraiment grisant ! Il y a des risques, certes, mais c’est la contrepartie normale de tout cela.

    L’argent du beurre, tu sais, comme moi, ce que c’est. En France on n’a pas trop le droit d’en parler, mais les initiés savent de quoi je parle. Pour peu que tu sois placé dans une rue commerçante, en ajoutant la "rentrée des classes", le rayon "papeterie et fournitures de bureau", le rayon "magazines et journaux" et la "billetterie" occasionnelle de spectacle, il t’arrive plus souvent que rarement de faire des bénéfices plus que confortables. Certes, peut-être moins depuis quelques années, avec l’arrivée d’Amazon-FNAC-Rakuten sur le marché, d’accord ! Mais assez cependant pour que tu n'aies pas à te plaindre de cet aspect des choses.

    Et le sourire de la crémière, alors ? Moi je dirais : c’est le statut d’intello lié à ton métier. Et j’ajouterai même d’intello sympa, de fantassin de la culture. Le sourire de la crémière, c’est sympathiser avec les écrivains venus faire une séance de signature dans ta librairie ; c’est la visite à chaque campagne électorale de Monsieur le maire accompagné du 5ème adjoint à la culture pour te remercier de la "contribution inestimable que tu apportes à la politique culturelle de la ville" ; c’est le client qui s’adresse à toi avec amitié et respect parce qu’il est persuadé que tu as lu tous les livres exposés dans ta librairie.

    Ca c’est vraiment la superbe cerise sur le gâteau qui vaut presque autant que le gâteau lui-même ! Je le sais : mon père et ma mère étaient des petits commerçants, des boutiquiers, comme on dit dans les milieux bobo ! Ils ont eu les deux premiers avantages, la liberté-responsabilité et aussi le fric sur le tard. Mais pas la cerise. J’ai découvert très tôt, dans les propos de certains de mes profs, l’image de beaufs, incultes et près de leurs sous qui collent à la peau du charcutier, du boucher, de la coiffeuse et du serrurier. Mais pas du libraire.

    Tu fais un super métier, l’ami, mais la société change et aujourd’hui tu as peur de disparaître. Je voudrais te consoler mais je t’avoue que je ne suis pas très optimiste sur tes chances de survie à moyen terme. La société change, les gens changent, nos habitudes de consommation changent aussi. Et les métiers s’adaptent ou disparaissent. Tu risques de devenir dans les années qui viennent ce que sont devenus les tailleurs ou le cordonniers : des commerces rares pour clientèle ringarde... ou snob.

    A mon ami (petit) libraire

    Ce n’est pas Amazon qui te tue. C’est moi, hélas, quand je commande un livre sur ce site parce que je n’ai pas envie d’attendre pour le recevoir ! Que veux-tu que je te dise ? Deux clics, c’est tellement plus facile et plus rapide que de me rendre dans ta librairie le samedi matin pour l'acheter ou, si tu ne l'as pas en rayon,  pour le commander et passer à nouveau le récupérer dans quatre jours.

    A mon ami (petit) libraire

    Ce n’est pas la FNAC qui te tue. C’est ton fils et le mien qui, quand ils doivent préparer un exposé, préfèrent consulter des sites internet consacrés au sujet plutôt que de se rendre dans ta librairie pour acheter un livre "papier". Sans compter que toutes les œuvres tombées dans le domaine public sont offertes sur de nombreux sites ! Shakespeare, Molière, Dante, Proust sont téléchargeables gratuitement. Qui aujourd’hui ira acheter des livres papier pour comprendre l’existentialisme ou la civilisation aztèque alors que des milliers d’études très sérieuses sont disponibles gratuitement sur le Net. Que peux-tu faire contre cela ?

    La révolution Gutemberg est derrière nous, l’ami ! Prenons le parti de fêter la révolution numérique ! De toute façon, elle est là dans nos vies culturelles depuis quelques années et contrairement à ce que tu tentes de faire croire avec opportunisme, elle n’a pas attendu la Covid-19 pour entrer dans les mœurs !

    Et je vais te dire une chose : tous les écrivains qui prennent ta défense avec ostentation ou qui proposent généreusement de payer tes amendes pour te permettre d'ouvrir ta boutique, ne pousseront jamais la solidarité jusqu’à refuser de mettre en vente leurs bouquins sur les catalogues Amazon !  


  •  Le facho... aussi ! (sur un air connu)

     

    Les fachos sont marrants quand même ! A chaque sondage faisant ressortir la méfiance des Français envers les islamistes, ils crient victoire, se réjouissent et se préparent déjà à arriver au pouvoir sur ce thème !

    Mais de temps en temps, tu entends un militant, dans un moment de sincérité incontrôlée, crier "le pape est vendu au…' vendu à qui, croyez-vous ? vendu à Erdogan ? Vendu à l’ayatollah Khomenei ? vendu aux Talibans ? Mais non !
    "Le pape est vendu au clan Rothschild !!!

    Pour ceux qui sont arrivés récemment de la planète Krypton et qui ne connaissent pas encore tous les codes de langage des "patriotes", Clan Rothschild veut dire "les Juifs".

    Je ne voudrais faire de peine à personne, mais il me semble pourtant que sur un certain nombre de sujets essentiels, ils partagent les mêmes opinions !

    Illustration sur l’air de "Félicie aussi" !

    L’islamiste pour les Hébreux
    A des sentiments haineux
    Le facho... aussi !

    Il affirme que la Shoah
    Est un mensonge des médias
    Le facho, aussi

    Il dit que les attentats
    Sont dus à la CIA
    Le facho aussi

     

    L’islamiste déteste les gays
    Les lesbiennes, les avortées
    Le facho aussi

    IL refuse l’IVG
    La pilule, le stérilet
    Le facho aussi

    Pour lui une bonne maman
    Doit rester à la maison
    Le facho aussi

     

    L’islamiste parfois pourtant
    Met les droits d' l’homme en avant
    Le facho aussi

    Pour bien baiser ce système
    Pour lequel il n’a que haine
    Le facho aussi

    L'islamiste pense que l'OTAN
    Est au service de Satan
    Le facho aussi

    Le facho dit qu'la Russie
    de Poutine est une amie
    L'islamiste... AUSSI !!!

     

     

     

     

     

     

     


  • Lieu : Bureau du Kremlin

    Personnages : 

    - Aède, directeur de conscience du Tsar

    - Des généraux revenant du front


      

    - Un général (le regard inquiet) : Comment a-t-on pu en arriver là ? (Croisant un aède) Hé, toi, l'aède, qui es dans le secret des dieux, qui es leur confident, dis-nous ce que peut bien cacher cette opération coloniale... spéciale, pardon,  d'un autre temps !

    - L'aède (lyrique) : C'est un cheminement astral, Messieurs les militaires, un voyage initiatique, une carte divine que vous ne pourrez jamais comprendre... 

    -Un général : Ca c'est notre affaire, Poète. Dis nous ce que tu sais !

    L'aède : Comme vous voudrez, Messieurs ! Asseyez-vous et écoutez

     

    Lorsque dans son bureau, au centre du Kremlin
    Échevelé, livide au milieu des médecins,
    Le Tsar sut que pour lui, ça sentait le sapin,
    Il décida, nerveux, de changer son destin
    En annexant de suite un des pays voisins.

    Mais alors que, fiévreux,  il ouvrait la fenêtre
    Il vit Volodimir, tout au fond des ténèbres,
    Et qui le regardait, de son regard  funèbre.

    " Qu’on lui envoie l’armée ", dit-il avec fureur.
    "Je vous donne quatre jours !" dit-il aux militaires
    "Après trois jours, trois nuits, sans repos et sans trêve
    Vous prendrez toute l’Ukraine et arriverez à Kiev
    Et capturerez ensuite le président acteur"

    Mais après ces trois jours, dans son monde irréel,
    Il vit Volodimir, tout au fond du grand ciel,
    Et qui le regardait, d'un regard plein de fiel.

    « Qu’on lui envoie Wagner », dit-il avec fureur.
    Il verra qui je suis ! Et ma parole d’honneur
    Que dans trois mois à peine, l’Ukraine sera en feu !
    Je fais le serment, moi, grand serviteur de Dieu
    Qu’on m’amènera la tête de ce minable acteur !

    Mais après ces trois mois, dans ses rêves enfiévrés,
    Il vit Volodimir, piètre acteur de télé,
    Dans un treillis seyant, qui le dévisageait.

    Alors il tressaillit en proie au noir frisson.
    « Qu’on envoie les Tchétchènes », hurla le baryton
    Qu’ils massacrent et qu’ils violent, vieillards, femmes et enfants
    Et qu’après leur passage, dans un peu moins d’un an
    Il ne reste de l’Ukraine que des cendres et du vent !

    Mais après plus d’un an, au fond de ses cauchemars,
    Il vit Volodimir, auréolé de gloire,
    Et qui le regardait en  T-shirt moulant noir.

     

     


  • Parfois, la vie ressemble à ça :

     

    La vie

     

     



  • Acte I, scène I : La Préparation

     

    - Vladimir : Chers conseillers, j’ai choisi les trois meilleurs d’entre vous pour avoir des conseils avisés sur un projet que j’ai longuement mûri.

    - Les trois conseillers (d’une seule voix) : Chef, oui, Chef !

    - Vladimir : Voilà ! J’ai bien réfléchi depuis 24 heures et il me semble que faire de l’Ukraine une province russe ne prendrait que deux ou trois jours maxi pour un bénéfice géopolitique et surtout personnel considérable. Merci de me dire avec sincérité ce que vous en pensez !

    - Les trois conseillers (d’une seule voix) : Chef, oui, Chef !

    10 minutes plus tard

    – Vladimir : Bon, Antonov, vous êtes viré. Regagnez votre domicile avec votre famille et n’en sortez que si je vous en donne l’ordre.

    - Antonov : Mais, chef, j’ai juste suggéré qu’il pourrait y avoir une éventuelle résistance des…..

    - Vladimir : Taisez-vous, imbécile ! Il n’y a pas eu de résistance lorsque j’ai annexé la Crimée, pourquoi en serait-il autrement pour l’Ukraine ? Je ne veux plus vous entendre ! Sortez de ma vue ! A la niche !

    (Antonov, s’en va, la tête basse)

    - Vladimir : Quant à vous, Dimitri, vous êtes un traître à la patrie, un criminel vendu à l’Otan, je le savais depuis longtemps. Vous êtes en état d’arrestation.

    - Dimitri : Mais chef, je ne faisais qu’évoquer les réactions internatio… ?

    - Vladimir : Silence, traître ! Quelles réactions ? Celle d’un président sénile incapable de grimper deux marches sans se casser la gueule ? Celles de cette communauté LGBT nommée Union Européenne ? Celles de Monaco ? Celles du Lesotho ? Vous êtes un traître et vous aurez le sort que je réserve aux traîtres ! Gardes, emparez-vous de cet homme !

    (Dimitri s’en va, encadré par deux gardes)

    - Vladimir : Ah, mon bon Sergueï, pas facile de trouver de bons conseillers de nos jours. Toi, au moins, tu m'as toujours été fidèle. Viens avec moi, nous allons mettre au point les détails de cette petite… comment pourrait-on appeler cela ?

    Sergueï : Eeuuhhh… "Petite opération d’annexion territoriale" ?

    - Vladimir : Mais non, imbécile ! L’objectif est au contraire de minimiser l’impact psychologique que pourrait créer l'idée d' annexion !

    - Sergueï : "Petite guerre de récupération d’un territoire qu’on nous a volé" ?

    - Vladimir : Bon, arrête de faire des propositions, Sergueï ! J’appellerai ça "intervention patriotique"… Non, non, trop guerrier… ! "Opération de restitution"… Non ! "Opération… spéciale" ! Voilà ! "Opération spéciale", ça fait simple descente de police, limitée dans le temps et dans l’espace !

    - Sergueï : Bravo, chef ! Vous le sens du mot juste, chef ! Nos ennemis n’y verront que du feu ! Vous êtes un génie, chef !

    - Vladimir : Et d'ailleurs l’objectif de cette opération spéciale sera non pas d'annexer quoi que ce soit mais d’arrêter et de juger le président nazi de ce territoire martyr !

    Sergueï : Nazi ?

    - Vladimir : Oui, nazi ! J’ai fait ma petite enquête, les gens n’aiment pas les nazis

    - Sergueï : mais… Il n’est pas Juif, lui ?

    - Vladimir : Oui, et alors ? Hitler aussi était juif, c’est bien connu. Lavrov me l’a confirmé hier encore

    - Sergueï : mais, je ne comprends plus… L’opération spéciale, ce n’était pas pour annexer l’Ukraine ?

    - Vladimir : C’est là le trait de génie, mon bon Sergueï (clin d’œil). Je débarque en Ukraine en toute innocence et sans arrière-pensée pour arrêter et juger leur président juif nazi, et devant leur refus de me le livrer, je me verrai contraint et forcé d’annexer le pays.

    - Sergueï : Ah... c'est génial, Chef ! Et... comme ça, juste pour parler,  s’ils acceptent de vous le livrer ?

    - Vladimir : Tout est prévu, mon bon Sergueï. Dans ce cas, je te nomme président par intérim de l’Ukraine. Tu organises un référendum  donnant 95% de la population favorables au rattachement de l’Ukraine à notre mère patrie et le tour est joué !

    - Sergueï : Vraiment génial, Chef ! Vous êtes un des plus grands stratèges militaires que le monde ait connu

    - Vladimir : J’ai déjà préparé la formule : " Si l’armée ukrainienne ne dépose pas les armes dans un délai de 48 heures, je me verrai dans l'obligation de priver l'Ukraine de son « statut d’État ».

    - Sergueï : Quel génie vous êtes, chef ! Comme ça, tous les peuples du monde verront que vous êtes un homme de dialogue et de compromis, et que c’est le refus des Ukrainiens qui vous a conduit à utiliser la force.

    - Vladimir : Et pour l'effet de surprise, j'ai mobilisé tous mes agents de  "public relation"  occidentaux pour convaincre le monde que je n'ai aucune intention belliqueuse.

    - Sergueï : C'est qui, nos agents de relation publique occidentaux ? Je les connais ? 

    - Vladimir : Non, tu les connais pas. Une bande de crétins serviles qui n'ont comme seule utilité interne que de foutre le bordel chez eux et comme seule utilité internationale celle de chanter ma gloire. Il y a une cassette sur le bureau, si tu veux rire un peu !

    - Sergueï : Ah je veux bien, oui ! C'est celle-là ? 

     

    - Sergueï (mort de rire) : Ah les cons ! En matière de ridicule, la réalité dépasse parfois la fiction !  Aucun humoriste n'aurait osé leur prêter de tels propos !

    - Vladimir : Oui, mais bon, soyons indulgents. Ils ont fait le job qu'on attendait d'eux. On ne va quand même pas se plaindre que la mariée soit trop belle ! 

     - Sergueï : Oui... trop amoureuse, en l'occurrence ! 

     


     

     

    Acte I, scène 2 :  A suivre 

     

     

     


  •  

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Poutine, pauvre imbécile, tu pensais vraiment que l'énorme puissance économique et militaire chinoise s'alignerait docilement et gratuitement derrière toi pour te permettre de réaliser tes fantasmes de grand conquérant ?

    Tu croyais vraiment que la Chine serait tellement fière d'être dans le camp amical et fraternel des "anti-occidentaux" (dont tu t'imagines être devenu le leader naturel) qu'elle abandonnerait les revendications qu'elle a depuis longtemps sur une partie de ton territoire ?

    Tu t'imaginais  vraiment que la troisième économie mondiale s'alignerait docilement et au détriment de ses propres intérêts,  sur la douzième économie mondiale par admiration pour le triste et médiocre leader que tu es ?

    Pauvre con ! Voilà aujourd'hui que ton "ami indéfectible" anticipe déjà l'état de faiblesse militaire dans lequel tu sortiras de cette guerre d'annexion stupide et qu'il annonce la couleur : tu vas casquer, mon pote ! Payer de ta personne comme toutes les femmes vénales qui ont cru intelligent de faire appel un jour  à la protection d'un proxénète !  Payer très cher, comme tous les  pigeons qui ont cru malin d'offrir en garantie leur bagnole ou leur maison pour continuer à jouer au poker avec des caïds cyniques et sans pitié. 

    Avec cette carte, la Chine met fin au fantasme de la grande solidarité "anti-occidentale" sur laquelle tu comptais tant pour te faire de nouveaux amis. Elle annonce que ses revendications territoriales concernent aussi bien des territoires russes que  Taïwan. 

    Et je te pose une petite devinette, connard : Quand elle se sentira suffisamment forte, quel territoire ira-t-elle récupérer en premier ?  Pour ma part, je ne parierais pas UN kopeck, même réévalué par la banque centrale russe, qu'elle commencera par Taïwan !